L'ange est sublime sur ton corps
Dessiné, larvé de spleen
De mésanges oubliés
Tu pardonnes
Pourtant tu pardonnes
Couvert de crocs
Dans les matins qui crachent
Qu'il est loin le héros
Qui a même brisé ta glace
Toi tu pardonnes
Pourtant tu pardonnes
Caresse
Nul autre que moi
Caresse
Nul autre que moi
Clouée d'épines
À la croix
Retournée, ton œil est résine
Et leurs regards détournés
Tu pardonnes
Pourtant tu pardonnes
Supplie l'abîme de tes lèvres dépliées
Le néant se signe et les ombres sont larguées
Tu pardonnes
Pourtant tu pardonnes
Caresse
Nul autre que moi
Caresse
Nul autre que moi
Porte aussi haut
Que les arbres
Sont couchés
Le sombre drapeau
Que tes larmes ont brûlé
Tu pardonnes
Pourtant tu pardonnes
Pour moi tu pardonnes
Pour moi tu pardonnes