Si son existence débute comme une métaphore de la caverne de Platon (l’artiste fut caché à sa naissance, dans une cave, durant l’occupation Nazie), Bernard Szajner, né sous le pseudonyme de Wolf, raconte volontiers que c’est bel et bien la lumière qui l’a mené vers le monde. Ce vécu influencera ses futures compositions musicales et son travail de scénographie et plasticien.
Cette lumière artificielle, provenant d’une ampoule électrique, a hanté la totalité de son travail, de Visions of Dune (1979) jusqu’à Brute Reason (1983) et ses productions actuelles. Il est clair que cette minuscule lumière qui éblouit Szajner pendant l’occupation devint d’une importance capitale pour cette étincelle qui était en passe de devenir un formidable créateur autodidacte. Ce passage instantané de l’ombre à la lumière est la clef de sa vision du monde.