Produit de l'école nord-américaine dans laquelle il a baigné lors d'un séjour au Canada, Gad Elmaleh (né le 19 avril 1971 à Casablanca, au Maroc) envisage le one-man-show comme un spectacle complet, intégrant à ses sketches des éléments de stand-up et de musique.
Ainsi s'essaie-t-il à la guitare acoustique et au chant dans les spectacles La Vie normale,L'Autre c'est moi et Papa est haut, avec notamment les rendez-vous très attendus du public : « Petit oiseau », « Fais dodo » ou « Une chèvre bleue ». En 1999, il signe aussi un sketch en introduction du deuxième disque d'Alliance Ethnik, avec son ami Djamel Debbouze.
Mais il passe véritablement le pas en 2000 en s'associant avec Dieudonné pour le titre « J'ai la haine », puis avec les Bratisla Boys de Michaël Youn en 2002 pour « Its Kyz My Life », où il joue les chanteurs de charme en interprétant de l'anglais « yahourt ». Il commence à assumer pleinement cette nouvelle activité en participant à plusieurs reprises au spectacle des Enfoirés au bénéfice des Restos du Coeur.
Loin de se cantonner au registre comique, Gad Elmaleh s'autorise des essais plus « sérieux », signant par exemple un duo avec Souad Massi pour la bande originale de Mauvaise foi de Roshdy Zem, en 2006. Son intérêt pour la musique se prolonge avec une apparition sur la compilation de DJ Abdel, Evolution 2011, où il interprète son fameux personnage de Coco sur « L'Algerino », puis une participation au spectacle Le Soldat rose 2.
S'il semble ensuite orienter sa carrière vers le cinéma, avec notamment le film Le Bonheur n'arrive jamais seul, on l'y voit jouer du piano et chanter « How Could I LetYou Go ». En 2011, c'est à l'occasion d'une vidéo postée sur le web qu'on le retrouve au chant, cette fois en duo avec Irma, à l'occasion d'une reprise de « Isn't She Lovely » de Stevie Wonder. Quatre ans plus tard, Gad Elmaleh crée l'événement sur le net avec un nouveau single très dansant et festif, « Danse de la joie », composé par LiMa Project, le groupe de son ami Marc Kakon.