Au royaume des fantômes affamés
Sur la plage de mon coeur arraché
Mes ombres forment une maison brisée
Que je suis condamné à habiter
Allongé, à sur le divan
La tête pendu hors du temps
Mon corps s'efface tranquillement
Je pourrais presque partir au vent
La vie me hante et me traverse
Et le violent été me berce
Dans les fissures et les crevasses
Je cherche des morceaux de nuage
Le plancher flotte mais moi je craque
Dans mes cauchemars je fais naufrage
La vie me hante et me traverse
Et le violent été me berce
Et sur la grève, sous la brise
Mes ombres valsent et moi je brise
Et défait de mon sarcophage
La maison est en fête sous l'orage
La vie me hante et me traverse
Et le violent été me berce
Benoit Massé, Julien Chiasson, Olivier Faubert
Society of Composers, Authors and Music Publishers of Canada (SOCAN)