Lyrics
Et tu t'rappelles quand on était jeune
Qu'on parlait au fond du bus à tuer le time
Sans même vouloir taffer plus
On avait pas grand chose dans ce monde
On était jeune et libre
Maintenant on se croise même plus
Mon dieu que ce monde est triste
Des étoiles tombent
Tous les jours
Mais moi j'me relève
Comme un homme
La folie me guette
Me joue des tours
Mais j'lève la tête
Quand l'orage gronde
J'ai pas le temps de vivre dans ce monde
Comment aimer ? Comment ça ?
La folie me guette dans les ombres
J'crois que j'commence à aimer ça
Train de vie noir et bresson
Comme agent de la NSA
Bientôt j'me taille d'ici
Nique ta mère ton RSA
J'suis accolé sur la canopée
Pas celle des halles
Celle loin des hommes sales et ballotés
Le sol est sale
J'repense a ma iv'
Cette vie est éphémère
Pas le temps de la saboter
J'ai le coeur baladant sur la rive
La rivalité qui m'anime
La rage dans ce monde qui dérive
J'écris ces quelques lignes
Le téléphone qui vibre
Bientôt 30 piges mais jamais sans ma troupe
Dans la pénombre je ne reflète que la foudre
J'ai rien de spé depuis tipeu
Et j'bosse chaque jour pour le 1200
Quotidien d'vie est plutôt banal
J'lis pas les news
Car j'sais que tout va mal
Maintenant j'veux qu'on m'acquitte des sommes
Pendant que l'état maquille des hommes
Évidemment qu'on parle d'argent
Et si j'me barre sans perte
Toi, tu t'rappelles ces jolis soirs
Ou je vesqui l'ombre puis la tempête
Pardonnez-moi pour toutes ces fautes
Ces fois où je perds la tête
J'suis bon vivant mais la tristesse s'invite à la fête
Mélancolique anonyme comme M'roumbaba
Ce besoin de solitude s'assombrit quand le ciel s'abat
Douleur anonyme dans le coeur comme Samaras
Besoin de solitude, reste du monde qu'il nique sa race
J'ai le coeur baladant sur la rive
La rivalité qui m'anime
La rage dans ce monde qui dérive
J'écris ces quelques lignes
Le téléphone qui vibre
Quand résonnaient les notes aiguës
Son esprit s'envolait au ciel
Pour s'ébattre avec les nuages
Les sons de la terre et les échos du ciel se mêlaient
Transformés en soupirs nostalgiques de la brise soufflant à travers les pins
Se lamentant sur le caractère transitoire de ce monde
Kevin Gillet
O/B/O DistroKid